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Lexique
Ame : partie centrale, isolante ou non, placée entre les deux parois d’un ouvrant.
Appui : pièce inférieure du dormant d’une fenêtre venant s’appuyer sur la maçonnerie ou partie inférieure d’un encadrement de baie. Il permet la pose de la fenêtre et comprend généralement un rejet d’eau.
Aubier : zone extérieure du bois qui, dans l’arbre, contient des cellules vivantes et des matières de réserve (fréquemment de couleur plus claire que le duramen mais pas toujours différencié distinctement du duramen).
Avis technique (ou DTA) : document rédigé par le fabricant et validé par une commission d’expert du CSTB. Il permet de définir les conditions et domaines d’emplois d’un produit ou d’une technique qui ne figure pas dans les DTU tout en y faisant référence. Les avis techniques ont une durée de validité.
Avivé : bois scié, de section rectangulaire, pouvant comporter des flashes dans la limite de tolérance.
Bille ou billon: tronçon découpé dans une grume. Bois rond tronçonné.
Bille sur pied : bille découpée à partir de la plus grosse section de la grume.
Bois abouté : Un bois abouté est sans défaut structurel car il est issu d’un collage en longueur de chutes de bois avec entures. Grâce à cet usinage, le Bois Massif Abouté (BMA) est hyper stable dans le temps avec une résistance mécanique plus élevée.
Bois calibré : prédébit ayant reçu un usinage supplémentaire destiné à lui donner des exigences d’écarts admissibles plus étroits.
Bois brut de sciage : Bois scié, sans finition. Ce bois est rugueux au toucher car les fibres de bois sont apparentes. Répond aux exigences d’écarts admissibles normalisés.
Bois lamellé collé : Même principe que le bois abouté, avec une opération de contre-collage, ce procédé est utile pour utiliser des sections de grande longueur. Esthétique pour des éléments apparents de structure de charpente par exemple les poutres des infrastructures sportives type gymnases.
Bois d’œuvre : troncs (ou grumes) assez gros pour pouvoir être sciés, tranchés (qualité supérieure), ou déroulés.
Bois parfait : ou de cœur, ou duramen est le bois des années précédentes, il ne comporte pas de cellules vivantes et assure le soutien. Il est souvent imperméable.
Cahier CSTB : ouvrage littéraire technique visant à traiter d’un objet spécifique. Ils font l’objet de renvois réciproques avec les DTU ou normes particulières. Ils sont disponibles via le site du CSTB en version payant via un abonnement.
Cahier technique : ouvrage littéraire technique rédigé par le fabricant et non soumis à validation extérieure. Ce document définit les conditions de pose d’un produit, ou d’une technique en complément d’un avis technique existant ou pour valoriser les performances générales d’une référence.
Cerne : couche concentrique d’un arbre dont le nombre indique l’âge de l’arbre.
Classes de bois / classe d’emploi du bois : C’est le degré de résistance du bois, la préconisation d’utilisation du bois en fonction de son exposition à l’humidité. La norme NF EN 335-1 à 3 spécifie cinq classes de bois 1 pour la plus faible et 5 pour la plus forte exposition à l’humidité.
Climat de montage : donnée caractérisant les constructions réalisées à une altitude supérieure à 900 mètres impliquant des conditions particulières de mise en œuvre.
Conductivité thermique ( λ ) : pour un matériau, c’est le flux de chaleur qui traverse sa paroi sur 1 mètre d’épaisseur pour 1 mètre de surface, avec une différence de 1° entre les deux faces de cette paroi. Cette propriété traduit la capacité d’un matériau à transmettre la chaleur par conduction. La chaleur se propage à l’intérieur du matériau, de particule à particule.
C’est une donnée intrinsèque à chaque matériau qui caractérise donc uniquement ses performances isolantes. Plus le lambda est faible, plus le matériau est résistant au transfert par conduction. la conductivité thermique est exprimée en watt par mètre et par degré Celsius [W/m.°C] ou degré Kelvin [W/m.°C
Contreparement : face qui, selon les règles de classement normalisées, est jugée la moins bonne.
Convection : mode de transfert de chaleur entre la surface d’un corps et un milieu gazeux, qui implique un déplacement de la matière, par opposition à la conduction thermique. La différence de température entre la paroi et l’air, la vitesse de l’air et les caractéristiques géométriques des parois détermineront l’intensité de l’échange.
Dimension hors tout : S’utilise principalement pour la menuiserie équivaut à la hauteur x la largeur de la porte, dormant inclus.
Dimension passage : dimension entre chaque bord du dormant.
Dimension tableau : dimension de la porte correspondant à la partie visible depuis l’extérieur. Une fois la porte posée = dimensions une fois la maçonnerie finie.
Discoloration : modification de la couleur naturelle du bois non associée à un changement significatif des propriétés mécaniques.
Dormant : C’est le châssis fixe d’une menuiserie, scellée à une maçonnerie, sur lequel s’articule un châssis mobile.
Dosse : partie extérieure de la grume, séparée lors du sciage, ayant une face sciée et l’autre face constituée par la surface externe de la grume.
DTU : Document Technique Unifié. Il s’agit d’un ouvrage littéraire technique disponible en version payante par abonnement ou sur commande sous forme papier ou numérique au près du CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment).
Les DTU existent pour la majorité des domaines d’emplois du bâtiment.
Durabilité naturelle : La durabilité naturelle du bois ne concerne par définition que le cœur du bois (le duramen), c’est sa capacité de résistance aux attaques extérieures (champignons, insectes où climatiques…)
Duramen : Zone centrale du tronc, c’est le cœur de l’arbre hors aubier.
Ecran de sous toiture : Membrane ou film de faible épaisseur perméable à la vapeur d’eau disposée sous la couverture pour améliorer et réguler la ventilation de celle-ci.
La mise en œuvre des écrans de sous toiture est dictée par les avis techniques des fabricants et par les cahiers du CSTB y faisant référence.
Etanchéité à l’air : Traduit le fait de rendre un lieu (habitation, bureaux…) étanche aux flux d’air afin de limiter au minimum les pertes d’énergie et les gênes occasionnées. La satisfaction à l’exigence relative à cette fonction est à examiner tant en partie courante qu’aux joints et liaisons entre murs, planchers, toiture.
Euroclasse : Une classification européenne caractérisant la performance au feu intrinsèque d’un produit de la construction. Le plus haut classement correspond aux produits incombustibles, ils obtiennent la classe A1. Cette classe A1 est supérieure à l’ancien classement français M0.
Essence de bois : Dans le domaine du bois, ce mot désigne l’espèce de l’arbre, c’est la variété du bois.
Flache : portion de la surface arrondie de la bille restant apparente sur le bois scié, avec ou sans écorce.
Fumisterie : Nom donné aux ouvrages et techniques ayant attrait à la production de chaleurs tels que cheminées, foyers, inserts, conduits.
Gerce : Fente de surface étroite, courte et peu profonde (conséquences du séchage ou des intempéries).
Grain fin : Grain caractérisé par la présence de cellules de dimension petite et/ou de couches d’accroissement étroites et régulières.
Grume : Tronc d’arbre abattu, ébranché et recouvert ou non de son écorce.
Humidité (teneur en) : Masse d’eau contenue dans le bois, exprimée en pourcentage de sa masse anhydre (qui ne contient pas d’eau).
Imprégnabilité : Capacité d’un bois scié à absorber un produit de traitement.
Inertie thermique : C’est la capacité d’un corps à stocker de la chaleur. Elle est caractérisée par la capacité thermique. L’objectif de l’inertie thermique d’une paroi opaque est de restituer la chaleur ou la fraicheur stockée en décalage avec les variations thermiques en dehors et dans le bâtiment. La vitesse de stockage ou de déstockage de la chaleur est déterminée par deux autres grandes valeurs : la diffusivité et l’effusivité.
Insufflation : consiste à injecter pneumatiquement sous pression et à sec les fibres dans une cloison verticale ou inclinée, tels des rampants de toiture, ou encore des sous planchers.
Keymark (la) : C’est la marque de conformité répondant aux exigences de performance définies dans les normes de certification européenne CEN/CENELEC.
Labels CTB : C’est la FCBA qui délivre des certifications de produits aux marques CTB, ci-dessous les certifications relatives aux panneaux d’agencement et de construction.
CTB-S: certification de produits de panneaux de particules pour emploi en milieu sec.
CTB-H : certification de produits de panneaux de particules avec risque d’humidification temporaire.
CTB-X : certification de produits et panneaux contreplaqués pour emploi extérieur.
CTB-C : certification de produits de panneaux contreplaqués pour emploi de coffrage.
CTB-RH : certification de produits de panneaux de fibres de moyenne densité (MDF-HLS) pour emploi en milieu intérieur avec risque d’humidification temporaire.
Lambris : Un assemblage constitué de lattes généralement de bois, (disponible en différentes essences de bois et couleurs) utilisé pour recouvrir et décorer des murs intérieurs mais également des plafonds. Le lambris à également des propriétés d’isolation thermique. Il s’assemble très facilement.
Lame d’air : Espace ventilé ou non ventilé définit entre deux matériaux de construction visant à réguler les échanges gazeux (air, vapeur d’eau,…) et liquides (eau de condensation, …).
Lamellé-collé : Ou bois lamellé est un procédé de fabrication, consistant à coller des lamelles, généralement de bois, avec les fibres du matériau dans le même sens. Les essences les plus utilisées pour le lamellé-collé sont l’épicéa, le sapin, le pin sylvestre, le douglas et le mélèze.
Marquage CE : Depuis le premier avril 2004, tous les panneaux à base de bois destinés à la construction doivent porter ce marquage. Il atteste des caractéristiques du produit pour qu’il puisse répondre aux 6 exigences de la norme EN 13986 : résistance mécanique et stabilité, sécurité en cas d’incendie, hygiène santé et environnement, sécurité d’utilisation, isolation acoustique, économie d’énergie et isolation thermique.
Masse anhydre : Valeur de la masse d’un bois qui ne contient plus d’eau.
Nœud découvert : Nœud apparent sur la surface périphérique d’un bois rond.
Nœud sain : Nœud ne présentant aucune trace de pourriture.
Nœud recouvert : Nœud n’apparaissant pas à la surface périphérique d’un bois rond.
Nœud traversant : Nœud apparaissant sur deux côtés opposés d’un bois scié.
Nids d’abeilles : Matériau assurant l’isolation phonique et la résistance des portes.
Oculus : Ouverture ovale ou circulaire pratiquée dans l’épaisseur d’une porte.
Parclose (ou petit bois) : Baguette de bois ou profilé qui maintient un vitrage dans la feuillure de son châssis et qui remplace
le mastic.
Pare-vapeur : Film ou membrane de faible épaisseur, non perméable à la vapeur d’eau, disposée contre le parement intérieur des locaux à isoler et visant à réguler la diffusion de la vapeur d’eau dans la paroi et éviter les phénomènes de condensation.
Parement : Face qui, selon des règles de classement normatives, est jugée la meilleure.
Perméance : Caractéristique d’un matériau sur sa capacité à laisser passer la vapeur d’eau.
Perméabilité à l’air : l’objectif de la mesure est de visualiser les infiltrations d’air parasites et de quantifier la perméabilité à l’air de l’enveloppe du bâtiment. Pour cela, il faut créer artificiellement une variation de la pression interne du local testé afin de produire une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur, génératrice de flux d’air.
Plot : Un plot de bois est constitué d’un ensemble de plateaux obtenus par le sciage d’une grume dans la longueur. Les plots sont généralement utilisés pour l’agencement, la rénovation, la parqueterie, le mobilier ou encore la menuiserie.
Piqûre : Trou de ver ne dépassant pas un diamètre de 2 mm.
Pont thermique : Source de déperditions d’énergie thermique sur une paroi présentant un manque d’isolation localisé, dû à un impératif structurel. Les ponts thermiques peuvent être limités selon la technique d’isolation utilisée.
Point de rosée : Température à laquelle l’humidité contenue dans l’air sous forme de vapeur d’eau commence à condenser en gouttelettes d’eau.
Postformé : Panneau qui a été mis en forme et auquel on a donné du relief vers l’intérieur dans un souci d’esthétique.
Poutre : Pièce de bois équarri qui sert à la construction de charpentes.
Préservation : Action visant à protéger un bois des altérations biologiques par l’application d’un ou plusieurs procédés adaptés.
Procès-verbal : Un procès-verbal est le résultat d’essai délivré par un laboratoire d’essai agréé, à la demande du fabricant.
Il qualifie la conformité d’un matériau vis à vis d’une exigence particulière (résistance au feu, compatibilité alimentaire).
RAL : Nuancier international de définition des différentes teintes normalisées.
Rayonnement ou radiation : Le rayonnement, ou radiation, désigne une transmission de chaleur à travers le vide, du gaz ou de l’air. Un flux de particules se propage à travers le vide, un gaz ou un corps transparent aux infrarouges. La composition spectrale de ce rayonnement dépend de la nature et de la température de la surface de la particule porteuse. La quantité de chaleur émise par radiation est fonction de l’émissivité et de la température de surface du corps récepteur.
Règle 2/3-1/3 et ¾-1/4 : Règle de positionnement du pare vapeur dans le cas de parois composées de plusieurs couches d’isolation. En dessous de 600 m d’altitude, le pare-vapeur doit être situé dans le premier tiers, au-dessus de 600 m : dans le premier quart.
Résistance thermique R (m².K/W) : C’est une caractéristique de résistance à la chaleur, non pas d’un matériau en général, mais de son épaisseur spécifique. Plus R est grand, meilleure est la performance thermique.
Retrait : Diminution des dimensions d’une pièce de bois due à la diminution de la teneur en humidité.
Rupture de pont thermique : Procédé d’assemblage sur l’ouvrant et sur le dormant qui améliore l’isolation thermique et permet d’éviter la condensation.
Sarking : Technique de pose d’une isolation par l’extérieur en toiture. Issue des ouvrages alpins, cette technique permet d’obtenir une surface ininterrompue d’isolants sur la toiture.
Sec à l’air (bois) : Bois ayant une teneur en humidité sensiblement en équilibre avec les conditions atmosphériques naturelles
environnantes, car il a perdu son eau libre. Humidité comprise entre 18 et 22 %.
Section : Surface droite transversale de la pièce en bois.
Soufflage : Consiste à épandre pneumatiquement et à sec les fibres sur une surface horizontale ouverte, notamment dans les combles non aménageables.
Surbille : Bille produite à partir de la grume au-dessus de la bille de pied.
Surlongueur : Longueur additionnelle à la côte nominale pour compenser la perte de longueur due au tronçonnage.
Thermo laquage : Procédé de laquage à chaud utilisé sur les portes d’entrée ALU, assurant un maintien des couleurs et des brillances garanti 10 ans et une parfaite résistance en ambiance saline.
Traitement IFH : Traitement de protection insecticide, fongicide (champignons) et hydrofuge (humidité) du bois.
Tuilage : déformation de la pièce de bois dans le sens de sa longueur.
Valeur SD : La valeur SD correspond à la couche d’air équivalente à la diffusion (en mètre). Elle est calculée par la multiplication de la résistance à la diffusion et de l’épaisseur de la couche du matériau (en mètre). Plus le chiffre obtenu est faible, plus la couche du matériau est ouverte à la diffusion.
Valeur U : la valeur U est le coefficient de transmission thermique U [W/m²K] et sert de mesure pour l’isolation thermique des éléments de construction. Elle est calculée à partir de l’épaisseur du matériau de construction s [m] et de la conductibilité thermique λ [W/mK]. En cas d’éléments comportant plusieurs couches, on calcule à partir du total de chaque résistance à la conductibilité thermique R [m²K/W] des différentes couches de matériau.
Veine noire : Zone noirâtre suivant les cernes d’accroissement dans certaines espèces feuillues, apparaissant sous forme d’une ligne noire sur les bois sciés.
Vert (bois) : Bois qui n’a pas été séché jusqu’au ou au-dessus du point de saturation des fibres. Bois venant d’être abattu avec une humidité supérieure à 50%.
Vitrage feuilleté : Les lames de verre qui composent ce type de vitrage sont séparées les unes des autres par un ou plusieurs films plastiques. En cas de bris, le verre reste collé sur la feuille de plastique. Résistance au feu et bonnes performances acoustiques.
Volumique (masse) : Rapport entre le volume (m3) et la masse (kg) du bois avec son écorce. Pour 1m3, la masse volumique du bois varie entre 450 et 1100 kg
Volume réel : Mesure d’une quantité de bois rond à partir de ses dimensions.